Vous êtes ici

Amilly Rallye l'Europe - Nordwalde 2017

Amilly Rallye l'Europe à l'occasion du 40 ème anniversaire du jumelage Nordwalde-Amilly

Pour célébrer les 40 ans du jumelage entre Nordwalde (Allemagne) et Amilly, une dizaine de sportifs ont initié une course à pied originale : Amilly Rallye l'Europe.

Découvrez l'aventure en vidéo :

Cookie Iframe non accepté
Cookie Iframe non accepté
Cookie Iframe non accepté
Cookie Iframe non accepté
Cookie Iframe non accepté

 

La course vécue de l'intérieur

Mercredi 4 octobre : 12h30 Dojo d’Amilly. Une foule conséquente a encouragé nos valeureux forçats du bitume.

C’est à 12h30 pile que ce sont élancés Rémi, Patrick, Stefan et Jupp au son d’applaudissements nourris. Au premier relais, en forêt de Paucourt, tous se sont regroupés pour encourager la deuxième vague de protagonistes. Le passage de témoin a été fêté comme il se doit, une bière allemande pour les finishers des premiers dix kilomètres. Eddi, Loïc et Rémi se sont élancés à leur tour, et oui Rémi encore lui, il tenait à cumuler deux relais de suite…pour l’échauffement. 

Mercredi 4 octobre : 14h30 Le troisième relais s’effectue à l’approche du Bignon Mirabeau. Thomas et Richard prennent les commandes. Tous y vont de bon coeur, la météo se prête bien à la balade. Le temps est ensoleillé, doux  avec un léger vent favorable. Quelques uns font bronzette en attendant leur tour. La campagne Gâtinaise est bien belle pour ceux qui la découvre. On sent parmi le groupe une certaine effervescence, contrôlée, que l’on est prêt à mettre dans le relais à courir.

Mercredi 4 octobre : 15h16  Nos anciens ont fait le boulot. La balise GPS est passée au bras de Franck, accompagné de Christof. Nos cuisiniers, Jean-Charles et Marie-Claude ont pris les devants pour préparer le repas de ce soir à Chenoise. Nos amis allemands sont ravis du concept. Les vélos accompagnateurs se sont munis de gourdes d'eau, il fait vraiment bon. Chéroy est traversée. 

Mercredi 4 octobre : 18h00  Nous sommes quelque peu en retard sur l’horaire mais rien de grave. Pascal et Jo vont entamer leur premier tronçon alors que la fraîcheur commence à tomber. Nous sommes dans la forêt qui domine Donnemarie-Dontilly. Encore deux relais et nous retrouvons le camping-car N° 1, celui en charge des repas. Un réconfort avant la nuit. Nous commençons à calculer comment dormir au maximum après le dîner. Pour beaucoup nous allons faire le plus grand bond avec les camping-cars, 60km, pour avoir le plus d’heures possible à dormir ou se reposer. Regret : nous n’avons pas toujours de connexion et nos menus travaux nous accaparent à d’autres tâches qu’au direct. Tout le monde est en pleine forme. Luc qui n’est pas dans le projet va nous rendre un grand service. Il va nous rejoindre à Chenoise pour nous apporter le cadeau des allemands qui est arrivé à Amilly après notre grand départ : il parait que ce sont des serviettes.

Mercredi 4 octobre : 20h00 Le maire de Chenoise nous a accueilli dans sa mairie pour nous permettre de nous restaurer. Il nous a ouvert les portes dès 16h00. Le dernier relais celui de 19h00 a eu l’honneur de finir à la nuit. La lune est au rendez-vous, superbe, pleine et lumineuse. Nous sommes installés sur le parking.   

Certains en profitent pour dormir. Les repas se prennent selon les arrivées. C’est libre service. Merci Marie –Claude et Jean-Charles.  

Mercredi 4 octobre : 21h00 La reprise des relais est imminente. Tout le monde met la main à la pâte, rangement, vaisselle etc. Rémi reprend le flambeau avec Stephan et Patrick comme chauffeur à l’arrière pour la sécurité. À tout à l'heure. Nous entamons notre première nuit. La lune c’est levée pour nous.

Mercredi 4 octobre : 22h30  Le groupe est éclaté dans la campagne champenoise, chaque camping-cars a pris soin de rejoindre son premier relais à venir. Pour le camping-car 2 c'est à minuit et pour le camping-car 3 les festivités commencent à 3h00. Nous imaginons nos collègues éparpillés dans la nuit. Les villages s’endorment petit à petit. Nous sentons la chaleur des foyers derrières les volets fermés. Nous sommes garés au centre bourg d’un village avec pour lampe de chevet un réverbère. Le silence s'installe nous rentrons dans une période de calme bien mérité. Chacun cherche à tomber dans les bras de Morphée. Bonne nuit à tous. 

Jeudi 5 octobre 8h30 : km 211  Des zombies sur le Chemin des Dames. Dur réveil pour tous, en fait pour ceux qui on réussi à dormir, donc très peu de personne. Pas facile de trouver le sommeil, nous sommes toujours en mouvement. Les hommes en piste nous réveillent avec délicatesse par des appels susurrés. A l'arrêt il y a des portes de voitures, sur le parking que nous utilisons, qui claquent, des cloches de l’église voisine qui sonnent, des klaxons qui nous saluent. Récupération difficile et pourtant les rigolos de services sont bien là dès le petit déjeuner. Remercions pour l'occasion M. le maire de Corbény pour son accueil au sein de sa mairie. Corbény petite ville de 750 habitants, dans l'Aisne. Nous sommes au 211 ème km de notre périple. Le rallye repart à 9h00 après un briefing de Bertrand. Le temps est frais et légèrement nuageux et le moral est au beau fixe. Nous empruntons, une partie du Chemin des dames, matérialisée par un trait et des lampes réfléchissantes bleues, installés pour la commémoration du centenaire.

Jeudi 5 octobre 11h30 : km 241  Ciel bas et vent frais pour cette nouvelle journée. Après les longues lignes droites dénudées de la Brie et de la Champagne, les coureurs empruntent des routes sinueuses avec de légers dénivellés. Champs de maïs et de betteraves jalonnent le parcours. Nous passons devant des cimetières militaires allemand/anglais souvenir émouvant de la Grande Guerre. Des calvaires, des fontaines, des puits et des chapelles en briques rouges animent notre curiosité…Le road book est rudement bien fait, il ne manque toujours personne à l’appel, malgré le manque de sommeil et la fatigue. Nous savons pourquoi les coureurs ont le vent de face, nous traversons des champs d'éoliennes et elles sont toutes branchées.

Nous sommes à Vincy-Reuil et Magny sur une voie verte, ancienne voie ferrée. Dommage qu'il fasse gris. Nous attendons Franck, Joseph et Bertrand pour la pause casse croûte.

 

Jeudi 5 octobre 14h00 : km 269 Le goût des nuages : le ciel nous tombe sur la tête. Hydratation et réhydratation  assurées, depuis ce midi nous prenons la douche avant l’heure. Elle est prévue à Chimay en Belgique dans un gymnase nous n’aurons plus qu’à nous rincer. Ça colle aux baskets ça mouille la liquette, ça dégouline sur l’échine, on baisse le regard car le vent s’en mêle, mais on continue dare-dare, toujours de bon coeur. Il y en a qui sont partis préparer l'arrivée à Chimay. Vous connaissez tous Chimay ? Notre première frontière est en vue.

On n'arrête plus Rémi, il affiche 80 km au compteur. Rien ne l’arrête.  

 

Jeudi 5 octobre 16h00 : km … Histoire de franchissements : nous traversons la dernière région française, La Thiérache. Le bocage disparait au profit des forêts sombres Ardennaises. Entre 13h00 et 16h00 nous traversons un rideau de pluie. Un épisode à décourager tous les palmipèdes du coin de sortir. La ligne Maginot est coupée sur les hauteurs de Signy le Petit. Elle reste matérialisée par des bunkers orientés à l’Est. Au km 284 la frontière belge est atteinte sur une toute petite route de campagne. Quelques  kilomètres plus loin, d’une petite foulée encore légère, nous franchissons l’Oise. Cette rivière qui coule jusqu’à Conflans Ste-Honorine, prend sa source là, à deux mètres de nous. 500 mètres plus loin nous accédons à la ligne de partage des eaux entre le versant Manche et le versant Mer du Nord. Quatre concurrents dont je tairais les noms ont franchit la limite déontologique du sportif dans un magasin de bières. Ils sont excusés nous sommes à Chimay tout de même.

Rémi nous fait une crise d’endomorphine, il atteint les 95 km en 30 heures.

 

Jeudi 5 octobre 17h00-Chimay : km 294 Rendez-vous manqués : rendez-vous manqués avec le gardien du stade de football qui doit nous ouvrir les portes des vestiaires pour prendre une douche. Nous finissons au Tennis Club. Il pensait que nous arrivions demain. 18h30, Mme la maire de Chimay nous attend depuis ce matin 11h00. Elle a confondu. Elle nous reçoit comme des rois en terre de principauté. Elle nous offre un cours d’histoire dans la salle du conseil et une visite des cachots au sous-sol de sa mairie, elle nous entraine voir le château puis le gisant au sein de l'église, nous sommes dans le centre historique. Elle est très joviale et n'oublie pas de nous faire déguster la Chimay en guise de pot d'accueil, heureux moment de partage.

 

Vendredi 6 octobre 1h00-Namur : km 370  Nous avons rendez-vous avec les Échasseurs de Namur, que nous avons connus à la dernière Fête de L’Europe, c’est loupé aussi. Ils se préparaient à nous recevoir demain. Espérons que les Nordwaldiens seront là samedi.

Il est 2h30 on rêve de chambres d’hôtes, d’hôtels silencieux éloignés des routes, sans portes qui claquent, sans réveil, sans éclats de rire, car malgré la fatigue les boute-en-train sont toujours au taquet.

 

Vendredi 6 octobre 8h00-Wellen : km 435  un nouveau jour sur la terre : la nuit a été humide. Nous avons évolué à la lueur d’une lune splendide, entre silhouettes fantomatiques et ombres chinoises.  J’étais chauffeur entre 3h00 et 5h00 derrière les deux coureurs, j’ai passé un beau moment, nous étions seuls au monde. J’avais à la radio une symphonie de Sergueï Rachmaninov et devant les yeux deux silencieux danseurs…Ce matin, nous nous retrouvons rassemblés sur un parking de supermarché pour le petit déjeuner. Réveil, depuis 30 minutes, au son de la disqueuse de chantier, le road book a oublié cette info. Les barbes de deux jours et la fatigue dessinent des visages d’ours mal léchés, mais que d’apparence. La météo est mitigée. Depuis la Belgique nous fréquentons des routes très chargées en circulation, la vigilance s’intensifie, les automobilistes nous « calculent » guère.

 

Vendredi 6 octobre 12h00-14h00-De Dilsen km 470 à Maasgouw km 495 : le plat pays qui est le leur : nous traversons les Flandres. C'est plat. Le trafic est infernal, une chance nous empruntons une piste cyclable dans les bois. Tout redevient calme cela permet d'évacuer le stress et de laisser les pensées vagabonder. Les organismes sont marqués. Au changement de relais c'est le contraste total. Nous tombons sur une nationale bondée de véhicules. Les poids-lourds frôlent les coureurs qui sont sur la piste cyclable. Ils profitent tout de même de la haie d'honneur de 15 km que leur prodiguent des chênes plusieurs fois centenaires, c'est majestueux. Fred et Christof passent la frontière hollandaise au km 489. Le soleil est réapparu mais il fait de plus en plus frais. 

 

Vendredi 6 octobre-20h00-Straelen : km 538 : ce soir on a piscine : nos amis allemands ont négocié l’entrée de la piscine de Straelen km 537, notre première ville allemande rencontrée. Inutile de vous dire que tout le monde est fatigué. Une bonne baignade va nous faire du bien. Les quelques heures de sommeil ne sont pas réparatrices. Il y en a qui jouent aux couchettes musicales durant toute la nuit. Muni de sac de couchage, ils sautent de véhicule en véhicule pour trouver un coin ou dormir. Il y a un tel mouvement entre les chauffeurs, les coureurs, les suiveurs, même Nicolas E, s’y perd dans son propre planning, mais rien d’affolant tout rentre dans l’ordre. Nous dînons sur la place centrale, tous réunis. Nous finissons les restes avant de reprendre à 21h00 une dernière nuit de désordre, toujours pour le sommeil. L’ambiance est très bonne, tout le monde est bienveillant l’un envers l’autre, toujours prêt à prêter main forte pour n’importe quelle besogne. Nous trinquons au champagne, avec un magnum offert par la cave d'Amilly. Prost. 

 

Samedi 7 octobre-1h30-Raesfeld : km 597 : le repos des guerriers : la course suit son cours comme prévue. Les coureurs absorbent des kilomètres de lignes droites, dès le départ de Straelen, après le repas du soir. C’est pratique pour le cycliste qui ouvre la route. Notre armée franchit le Rhin à Weisel au km 571, par un superbe pont éclairé en bleu.  Je suis en poste du prochain relais, je veille sur les valeureux guerriers, ils dorment dans mon camping-car d’un léger ronflement c’est très rassurant de les sentir paisibles. Je vais relâcher des sportifs ragaillardis, mon équipe entame ses trois tronçons de 12 km. La nuit est belle, la lune veille aussi sur nous, elle nous déverse un puits de lumière incroyable. Ils vont foncer dans un paysage aux tons gris clairs, pour d'autres la nuit sera blanche. 2h00-Rémi, Patrick et Loïc sont prèts à en découdre pour mener à bien ce challenge. Ils sont sur le pied de guerre au bord de la route, ils veillent, au loin, les loupiotes de leurs prédécesseurs. 

 

Samedi 7 octobre-7h30-Rosendahl : km 640 : réception allemande à Rosendahl, lieu de rassemblement pour le petit déjeuner. Claus et Alwin, deux habitués aux échanges entre Amilly et Nordwalde, nous reçoivent dans le réfectoire de l’école de Rosendahl. La table est mise. Ils se sont levés à 4h30 pour nous préparer le café. Nous avons aussi les douches à notre disposition. Le réveil est brutal car nous dormons depuis peu, les corps sont endoloris. Les anecdotes de la nuit redonnent de l’ambiance. Les deux Nicolas qui conduisaient le véhicule de l’arrière ont été arrêtés par la Polizei « - Papier bitter » tout c’est fini dans la bonne humeur. C’est la deuxième fois après la Belgique que faisons connaissance avec la police, qui elle aussi est restée sympathique...

  • Il fait quoi le gars ? 
  • Il court ! 
  • Ah oui ok ! 
  • On va en Allemagne
  • Ah bon
  • On vient de Paris
  • Ah !

Philippe, chauffeur du CC2, a tapé un chevreuil, très gentiment je vous rassure, en venant ici, ses acolytes du p'tit déj lui réclament le pâté... 

 

Samedi 7 octobre-9h00-Rosendahl : départ imminent pour Nordwalde, en deux deux relais, 15 et 13 km.

 

Nordwalde-10h30 : km 664 : 10h30 en rase campagne : le dernier relais : Le soleil ne sera pas de la partie, il bruine et il fait 10°. Quatre Nordwaldiens sont venus à notre rencontre pour participer aux derniers 13 km. A mi- parcours une quinzaine de jeunes collégiens attend le cortège pour l’intégrer, elle est emmenée par Ordwin. Nous voilà une bonne vingtaine à courir. Nordwalde pointe son clocher à l’horizon. Le peloton est, dès les premières maisons atteintes, escorté par une voiture de police, la classe.

 

Nordwalde-11h30 : km 670 : nous empruntons les rues qui mènent au stade. Nouvelle escorte, des petits de 5-6 ans accompagnés de leurs parents, nous prennent par la main pour finir les derniers hectomètres. Je n’aurais pas assez de mots pour exprimer les émotions reçues de plein fouet. A l’entrée du stade M. et Mme Dupaty, ainsi que Mme la maire de Nordwalde, Sonia Schemmann et beaucoup d’autres personnes d’Amilly parmi les 200 spectateurs, nous accueillent émus eux aussi. Les cœurs sont renversés, Richard qui avait l’honneur de mener le bal n’a pu retenir ses larmes. Un dernier tour de piste sur le stadium et l’epopée sera terminée…pas tout à fait, cette histoire laissera des traces, et pas que dans les muscles, nous sommes le cœur plein, embaumés d’amitié.

Du jamais vu pour nous français, douches à la bières nous vous laissons imaginer? eh bien non. En Allemagne il y a une coutume, qui, lorsque des sportifs prennent une douche collective, après un match ou une course, viennent avec une caisse de bières, qu'ils partagent gaiement.  

 

Spéciale dédicace : L’épreuve c’est déroulée sans bobo, sans incidents majeurs, aucune blessure, tout le monde est intact. Gaëlle et Olivier ont été laissés tranquille de ce coté. Je vous rappelle que c'est notre corps médical embarqué. Il y a juste une personne, elle se reconnaitra, elle se surnomme « la Ferrari… déréglée », qui a endommagé son épiderme en utilisant un tir bouchon, pas douée. Petite anecdote me direz-vous, mais avec cette personne et le sanglier des Ardennes nous avons passé des moments merveilleux, n’est ce pas mes chers camarades Rallye men ?  

J’aurais encore beaucoup de chose à vous raconter, mais je vais laisser la parole aux athlètes et aller leur demander leurs propres impressions.

A bientôt, restez connectés il y aura d'autres infos dans les jours qui suivent.

Nous remercions tous ceux qui nous ont suivi, sur Amilly.com  ou sur Face Book, lors de ce Rallye. Bertrand a enregistré plus 350 connexions depuis sa prise d’antenne en direct en arrivant à Nordwalde.   

 

Votre meilleur souvenir ?

« Vous voir arriver avec les larmes » Luc Bonnard

« Pour moi c’est à Chimay. C’est à la fois mon meilleur et le plus mauvais sur le coup. On arrive au rendez-vous de Chimay au stade et personne pour nous recevoir. S’enclenche une conversation au téléphone avec Bertrand et une dame de la mairie et là c’est le sketch de l’année. Une conversation de sourds entre les deux et une bonne partie de rigolade pendant un quart d’heure. Tout s’est arrangé » - Muriel Bonnard

« L’ambiance en général mais surtout l’arrivée à Nordwalde et les larmes de Richard » - Véronique Corbin

« L’arrivée avec les enfants et le public et aussi le soir ou nous avons fréquenté la piscine » - Olivier Loustaunau

« La lumière bleue au sol sur le chemin des Dames au lever du jour »  -  Philippe Martin

« Je retiendrais beaucoup de choses, mais là il me revient la première nuit passée avec la pleine lune et Jean-Baptiste qui sort du camping-car pour son relais et qui me dit. « - Mais qu’est ce que je fous là ? » et que je retrouve une heure plus tard avec un « - Génial Bertrand je me suis éclaté ». Autres moments, la cohésion entre Français et Allemands durant la dernière nuit et cette belle émotion à l’entrée du stade » -  Bertrand Peyridieu

« Mon relais avec Richard, celui qui nous fait traverser la frontière allemande » - Gaëlle Conrad

« Mon meilleur souvenir comme ça à brûle-pourpoint, le relais sur la voie verte avec Yupp. On a discuté tout le long ! »  - Cyril Prongue

"J’ai adoré les nuits. Je ne pensais pas pouvoir aussi bien résister au sommeil. J'ai surtout aimé le calme s’installant pour nous laisser progresser dans la tranquilité. Le premier matin, j’ai assisté à la disparition de la lune sur ma gauche et en même temps au lever du soleil à ma droite, je me suis faufilé au milieu. J’ai rencontré de gros coeurs qui n’ont pas servi uniquement pour courir » - Jean-Christophe Branger 

« J’ai tout aimé mais surtout la dégustation de la bière sous la douche » - Rémi Duboc

« La douche avec houloukoptère » - Franck Silberling

« J’ai adoré la cohésion du groupe tout au long de ces trois jours, les derniers kilomètres en arrivant à Nordwalde. Il y aussi l’entrée au stade avec les enfants et le public. Je n’oublierais pas non plus la soirée avec Franck au chant et à la guitare » - Patrick Leclou

« Mon meilleur souvenir ? Oh là il y en a beaucoup. Ma traversée de la ville de Venlo. Il y avait plein de monde, j’étais avec Jo mon binôme allemand. Beau moment. » - Loïc Lapierre

« J’ai bien fait de m’engager dans cette aventure, pour moi c’est incroyable. Je n’ai jamais fait ce genre de course. J’ai plein de souvenirs mais ceux qui se détachent ce sont mes relais de nuit. J’ai fait le tronçon qui longeait la Meuse à Namur, génial. La nuit j’ai beaucoup aimé la déconnexion sur le temps qui passe et l’intimité entre deux coureurs et deux accompagnateurs. Dans cet effort on dialoguait sans se parler. » - Pascal Ruysschaert

 

3 octobre 2017 : on part demain

Nous venons de faire connaissance du groupe allemand qui va nous accompagner. ils sont au nombre de 11, 9 coureurs et deux accompagnateurs.

L'ambiance est plutôt bonne et détendue. Un Pré Race Briefing a été mené par Bertrand dans un silence de cathédrale, tous étaient à l'écoute des consignes. Bertrand a ademandé des efforts à propos de la sécurité. Ce n'est pas un championnat du monde. Nous allons essayer d'arriver avant la lettre, que tous les concurrents ont signée, et si elle nous devance ce n'est pas très grave, nous avons besoin de tout le monde à l'arrivée pour faire la fête. Chacun à reçu son planning, son pactage avec road book et l'attribution de son camping-car. L' armada française se compose de 3 camping-cars, 4 vélo, 1 mini-bus. Pour les allemands, 2 camping-cars et deux vélos.  Un repas pris en commun a ponctué la soirée avant d'essayer de faire une bonne nuit, certainement pleine d'images d'horizon à rattraper... 

 

Retrouver le reportage diffusé sur Radio France Bleu Orléans : 

Cookie Iframe non accepté
 
 

Objectif : relier Amilly et Nordwalde. Départ d’Amilly mercredi 4 octobre à midi. Arrivée prévue trois jours plus tard, samedi 7 octobre, à l’occasion des célébrations du 40e anniversaire entre les deux villes.

Durant ces trois jours, 18 coureurs franco-allemands courront ensemble. Par binôme, ils se relaieront toutes les heures, à raison de 22 heures sur 24.

Pour relever ce défi, ils pourront compter sur le soutien d’une dizaine d’accompagnateurs, dont une équipe médicale. Leur mission principale consistera à s’assurer du repos et du ravitaillement des athlètes. Tous ensemble, ils partageront cette expérience hors du commun.

Cette aventure humaine s’inscrit dans la volonté d’Amilly de contribuer à la construction de l’Europe des peuples. L’espace Schengen permettra aux participants de franchir les frontières en toute liberté avant d’atteindre leur but. Après avoir traversé la France, ils passeront par la Belgique, les Pays-Bas et, bien sûr, l’Allemagne. 

En chiffres

  • 18 coureurs,
  • 13 accompagnateurs,
  • 159 communes traversées : 28 en Belgique, 8 aux Pays-Bas et 25 en Allemagne

 

 

Pour en savoir plus, la page Facebook de la course en cliquant ici

 

 

Jean-Christophe, participant accompagnateur, vous raconte la construction du projet et vous relatera la course au plus près du direct.

Amilly rallye l’Europe.

La genèse de ce projet date du mois d’octobre 2015. Nous faisions partie d’une délégation d’athlètes Amillois à l’épreuve annuelle des 10 km. Accueillis comme savent le faire nos amis allemands, c’est au moment du partage du verre de l’amitié, c’est à dire une bonne bière, que nos homologues sportifs nous relatent leur exploit des années 80. Ils voulaient relier Amilly, en courant en relais plus vite que ne le ferait une carte postale, postée au moment du départ. En moins de dix minutes, un des anciens protagonistes, revenait avec un dossier qui compilait, photos, parcours détaillé, coupures de journaux, et tous les documents retraçant le projet. M . Dupaty était là, ce samedi matin, pour les accueillir sur la piste d’athlétisme, avant qu’il ne reçoive la carte postale.

Il n’en fallait pas plus pour enthousiasmer Patrick Leclou et Rémi Dubocq.

« - Eh c’est génial ça ! »

« - Si on faisait pareil ? » 

Depuis lors, nos deux compères, n’ont de cesse de mettre sur pied, c’est le cas de le dire, cette course-relais, qui se déroulera en sens inverse. Ce sera pour l’occasion des 40 ans de jumelage, fêtés à Nordwalde le 7 octobre prochain.

 

Décembre 2016

Les investigations vont bon train. Il est dit que l’équipe de coureurs sera formée de neuf à dix sportifs. Une équipe d’accompagnateurs, elle aussi de dix hommes et femmes, participera à l’intendance. Les détails déjà se peaufinent. Bertrand se charge du parcours détaillé, très détaillé même, par tranches kilométriques et de temps. Les véhicules nécessaires sont désignés : deux camping-cars de six couchages, un véhicule pour transporter du matériel et un véhicule léger équipé de gyrophares, pour suivre le relayeur. Deux vélos serviront aux éclaireurs. Plusieurs questions sont soulevées : comment faire un beau départ Place de Nordwalde à Amilly le 4 octobre ? Comment communiquer sur l’événement ? Comment informer les villes traversées, pour un éventuel accueil. Comment attirer des sportifs locaux pour accompagner nos coureurs sur quelques kilomètres du trajet.

Une association est créée. Un logo est en cours de réalisation.

 

21 Janvier 2017

Une réunion de jumelage a lieu avec nos amis allemands. Après le bilan 2016, vint 2017 pour évoquer tous les projets dont le défi d’Amilly Rallye l’Europe.

Patrick en maître conférencier, baguette en main, présente le logo officiel, puis énonce le projet par l’itinéraire, encore à l’étude, le budget, la composition des deux équipes, coureurs et accompagnateurs et le matériel. Nos quatre délégués allemands tombent sous le charme…de la course. Ils se font forts de nous trouver un sponsor et quelques athlètes de leur pays pour se joindre à nous, comme le désire Patrick. D’emblée ils prennent une carte de membre. Bertrand Peyridieu, notre cartographe, a monté un dossier complet : rien n’est laissé au hasard. S’il le voulait, sur son plan, il pourrait y mentionner les plaques d’égoût, c’est vous dire le détail du parcours. « Et oui c’est un défi contre La Poste, il va falloir faire vite »  rappelle t-il.

Patrick et Bertrand demandent à nos hôtes s’ils peuvent nous construire un parcours, pour silloner la partie allemande du relais, avec des chemins de traverse ou des pistes cyclables. Ils disent oui à tout, ce sont vraiment de braves compagnons européens. Vive le jumelage. Une équipe de coureur allemands est invitée à participer aux cotés de l’équipe amilloise.

Le logo est créé 

 

22 Juin 2017 

Les contours de l’organisation se dessinent.  Les rôles sont répartis. Il y a un photographe, un caméraman, une cuisinière, des chauffeurs de camping-cars et de voiture suiveuse, une kinésithérapeute, un médecin, des cyclistes pour accompagner les relayeurs et bien sûr des coureurs qui, actuellement, peaufinent leur préparation. Tout ce beau monde forme un groupe de joyeux drilles.

La présentation des vestes coupe-vent est à l’ordre du jour, pour validation des choix de coloris. Beaucoup de blagues animent les débats, ce qui augure une bonne ambiance sur le projet.

Le maire M. Dupaty est passé pour féliciter les protagonistes de leur initiative et de leur action de citoyenneté européenne afin de resserrer les liens entre les citoyens de notre continent. Il leur a souhaité bon courage et donné rendez-vous pour le départ du 4 octobre et pour l’arrivée le samedi 7 octobre où il sera présent. 

Nos amis allemands ont constitué une équipe  et arrivent comme prévu le mardi 3 octobre et seront accueillis dans les familles. Pour ce mardi 3 octobre, une soirée d’accueil est prévue.

 

20 Septembre 2017 : on part bientôt

Une nouvelle réunion nous confirme que tout est calé, nous pourrions partir dès maintenant. Bertrand Peyridieu, Nicolas Étave  et Patrick Leclou ont assuré un travail titanesque pour le bien de tous. Les lieux des relais, les points ravitaillement, les villes qui nous accueillent, les périodes de sommeil, le road-book, les heures de repas etc, tout est établi. Les pré-dispositions administratives sont prises en temps et en heure.                       

Une effervescence naissante anime le groupe, nous sommes sereins et pressés d’être sur la ligne de départ.

Chacun est prêt à assurer son rôle. Patrick s'imprègne au mieux du parcours.

 

3 octobre 2017 : on part demain

Nous venons de faire connaissance du groupe allemand qui va nous accompagner. ils sont au nombre de 11, 9 coureurs et deux accompagnateurs.

L'ambiance est plutôt bonne et détendue. Un Pré Race Briefing a été mené par Bertrand dans un silence de cathédrale, tous étaient à l'écoute des consignes. Bertrand a ademandé des efforts à propos de la sécurité. Ce n'est pas un championnat du monde. Nous allons essayer d'arriver avant la lettre, que tous les concurrents ont signé, et si elle nous devance cen'est pas très grave, nous avons besoin de tout le monde à l'arrivée pour faire la fête. Chacun à reçu son planning, son pactage avec road book et l'attribution de son camping-car. L' armada française se compose de 3 camping-cars, 4 vélo, 1 mini-bus. Pour les allemands, 2 camping-cars et deux vélos.  Un repas pris en commun a ponctué la soirée avant d'essayer de faire une bonne nuit, certainement pleine de d'images d'horizon à rattraper...